25 milliards de dollars de liquidité envoyées en Russie pour le gaz naturel depuis le début de la guerre. Le cours du rouble est stable et a quasiment retrouvé sa valeur d’avant la guerre. Vous dites sanctions ?
Et pourtant, ce qui est fou, c’est que malgré l’approvisionnement normal, les prix ont bien explosé. Les marchés européens du gaz auront donc réussi l’exploit de faire raquer les ménages, sans pour autant donner le moindre coup à la Russie. On paye … pour rien … pour personne … ah si, pour dans dix ans dépendre un peu moins du gaz russe et un plus du gaz américain.
Très regrettable que l’on n’ait pas envisagé sérieusement un embargo et un rationnement quand il était encore temps de taper vite et fort sur le régime de Poutine. Le rationnement avait largement le temps d’être mis en place, puisqu’il serait principalement intervenu l’hiver prochain. C’aurait été une mesure d’urgence juste s’en prenant autant au confort du riche qu’à celui du pauvre. Mais plutôt de faire ce qu’il fallait faire, on a fait hérauts de l’embargo, ou plutôt épouvantails, des économistes hors-sol qui nous expliquent que la hausse du prix, c’est très bien pour réguler la demande, et qu’au pire on distribuera des chèques. Ce que je pense, de mon côté, c’est qu’on honore un citoyen en lui demandant un sacrifice raisonnable dans des circonstances exceptionnelles, mais qu’on le dénigre en lui forçant la main à coup de factures exorbitantes qu’il ne peut pas payer.
Citoyens dénigrés, Poutine épargné.
Vive les « sanctions ».
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