La population d’oiseaux dans les milieux agricoles a baissé de quasiment 30% en trente ans. D’ici vingt à trente ans, on n’entendra tout simplement plus un seul oiseau dans les champs.
Il faut acter l’échec du rationalisme d’extrême centre. Aucune étude scientifique ne pourra déterminer avec précision l’effet de chacun des pesticides et de chacun des mélanges ; il faudrait faire des expériences sur dix ou vingt ans, sur des écosystèmes extrêmement vastes, les uns sans pesticides, d’autres avec certains d’entre eux uniquement, etc. D’ici qu’on ait des résultats statistiques fiables, il n’y aura plus ni oiseaux ni insectes.
La seule option, c’est de faire de l’agriculture sans herbicides la norme, avec la reconstruction des haies et du bocage, et que les produits phytosanitaires deviennent des exceptions, difficiles – mais pas impossibles- à obtenir.
Vues notre ignorance et l’impuissance de la science sur cette question, il n’y a pas d’autre solution que la radicalité.
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